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Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/254

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j’étois digne d’être votre fils. Almoladin insistoit toujours pour apprendre de Palémon toute cette intrigue ; mais à peine étoient-ils ensemble, qu’on vient chercher le jeune héros pour le faire paroître devant le tribunal du roi qui l’avoit condamné, et devant le peuple qui demandoit sa grâce.

Dès qu’on apprit que le vieillard inconnu étoit son père, on ne manqua pas de les enchaîner ensemble, pour découvrir plus facilement la vérité. Almoladin se laissa enchaîner avec plaisir, il dit même que si son fils étoit coupable, il ne l’étoit pas moins, qu’il étoit en tout son complice. Il falloit que le roi Almoladin fût bien sûr des principes de son