Aller au contenu

Page:Gouges - Oeuvres de madame de Gouges - 1786.pdf/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
vij

offrant le tribut de mes veilles. Votre humanité vous rend de plus en plus cher à la Nation. Vous n’aimez point la flatterie, & j’en suis ennemie ; mais l’intrépidité avec laquelle vous avez secouru & sauvé un malheureux du danger le plus évident, après l’avoir couru vous-même, m’a touchée vivement, & m’a fait répandre des larmes, comme à ceux qui ont été, comme moi, pénétrés de cet acte d’héroïsme qui vous donne, à juste titre, le caractère du véritable homme.

Les établissemens que vous faites élever de toutes parts, l’émulation & les encouragemens que vous donnez aux Gens de Lettres, me sont un sûr