Page:Gouges - Zamore et Mirza - 1788.djvu/97

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Sauvages feignent de ſe livrer au pouvoir des Guerriers, mais à peine le Ballet eſt-il commencé, qu’elles s’enfuyent toutes par la Colline. Les Soldats ſemblent les pourſuivre avec colère. Le Général paroît, il arrête par un ſigne la fureur des Soldats, il leur fait une morale ſi touchante, que tous les Sauvages ſurpris reviennent ſur leurs pas. Le Général leur fait comprendre que c’eſt pour les protéger qu’il a abordé dans l’iſle, plutôt que pour les tyranniſer. Le Ballet finit par une concorde admirable, & une Muſique indienne, qui, mêlée avec la Muſique Militaire, doit faire un effet neuf au Théâtre.


FIN.