Aller au contenu

Page:Gouloumes - Du tournis.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 29 —

Épanchements et compression. Les épanchements et la compression due à l’enfoncement des os du crâne sont à marche plus régulière, plus rapide ; il n’y a pas de mouvement en rond. Ces maladies ont du reste des causes spéciales et des symptômes propres, qui empêchent de les confondre avec les troubles dus à des hydatides.

Céphalémyies. — Tournoiement quelquefois ; en outre ébrouements fréquents, enchifrènement, respiration sifflante. De plus, jetage par une ou les deux narines de matières muqueuses, épaisses, adhérentes, quelquefois sanguinolentes ; la pituitaire devient le siége d’un engorgement et d’une inflammation.

Hydrocéphale. — On pourrait encore confondre les tumeurs dues à la présence d’hydatides faisant hernie à travers les parois crâniennes avec l’hydrocéphale, à cause de la fluctuation. Dans cette dernière affection il n’y a pas de mouvement en cercle, les animaux sont assoupis, ont les yeux fixes, proéminents, et la pupille reste dilatée.

Marche, durée, terminaison. — Cette maladie est quelquefois aigüe et tue promptement les animaux, aussi promptement que la congestion cérébrale. D’autres fois elle débute par le type aigu et passe ensuite au type chronique. Parfois elle débute par le type chronique, se manifeste par des symptômes à peine perceptibles, mais dure ainsi longtemps. D’autres fois ce n’est qu’à l’ouverture des cadavres que l’on reconnaît l’existence déjà ancienne de cœnures, et les lésions produites par ces parasites.

Que la maladie soit aigüe ou chronique, rarement les animaux guérissent. Dans les cas exceptionnels où la guérison a lieu, les animaux ont toujours des troubles nerveux accompagnant la maladie, après que les symptômes du tournis ont déjà disparu.