Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/120

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— Mon Dieu, oui ! me dit-il ; oui !… souligna-t-il encore.

La splendeur du symbole divin venait de lui apparaître comme supérieure à cette lumineuse réalité humaine, et, par suite, plus digne des hommages de cette vierge adorant son fils : il n’avait pas hésité à sacrifier un chef-d’œuvre à une vérité. C’est à ces nobles préférences, c’est à cette rigueur désintéressée qu’on reconnaît les hommes dont le privilège et la récompense légitime sont dans cette autorité inamissible qui les classe parmi les guides et les docteurs des autres hommes.


La compagnie des pensionnaires de mon temps, à l’Académie de France, à Rome, comptait dans son sein bien des jeunes artistes, dont plusieurs sont devenus célèbres : entre autres, Lefuel, Hébert, Ballu, l’architecte, tous trois aujourd’hui membres de