Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/180

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Vers la troisième année de mes fonctions de maître de chapelle, je me sentis une velléité d’adopter la vie ecclésiastique. À mes occupations musicales j’avais ajouté quelques études de philosophie et de théologie, et je suivis même pendant tout un hiver, sous l’habit ecclésiastique, les cours de théologie du séminaire de Saint-Sulpice.

Mais je m’étais étrangement mépris sur ma propre nature et sur ma vraie vocation. Je sentis, au bout de quelque temps, qu’il me serait impossible de vivre sans mon art, et, quittant l’habit pour lequel je n’étais pas fait, je rentrai dans le monde. Je dois cependant à cette période de ma jeunesse une amitié dont je tiens à honneur d’associer la mention à cette histoire de ma vie.

L’abbé Dumarsais, l’abbé Gay et moi, nous avions été envoyés, pendant l’été de