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Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/220

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ville de Naples, où j’ai fait quelques connaissances il y a trois mois, il m’a fallu commencer cette fois par me faire voir. Maintenant, à partir d’aujourd’hui, me voilà plus libre. J’ai écrit aussi à Desgoffe, et j’aurais voulu en faire autant pour ce bon Hébert, auquel je te prie de faire bien des excuses de ma part. Il aura certainement de mes nouvelles directes un de ces jours, et même très prochainement, car je pense, sans toutefois en être sûr, partir mercredi ou jeudi de la semaine prochaine pour faire ma tournée des îles d’Ischia, Capri, puis revenir par Pœstum, Salerne, Amalfi, Sorrento, Pompéia et Naples ; c’est une affaire d’une douzaine de jours. J’espère, cher bon ami, que tu t’es bien porté depuis mon départ ; je le demande aussi à Desgoffe, que je prie de t’engager à ne pas trop travailler. La chaleur là-bas doit être si grande en ce moment ! Ici, à Naples, il