Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/225

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donc à Venise que ce fils rassuré se hâte de lui faire parvenir de ses nouvelles pour lui dire qu’il se porte très bien, et ensuite que sa messe a obtenu un heureux succès parmi ses petits camarades d’abord, et en second lieu parmi les en bas. Il a pensé aussitôt à la satisfaction de son vieux père et cette pensée a été pour beaucoup dans la joie de son succès.

Il a aussi regretté beaucoup l’absence du même vieux père, qui est naturellement l’être auquel il tenait le plus ici, et dont le sort l’a frustré fort mal à propos dans ce moment-là.

De plus, nouvelles de Paris qui me chargent de mille amitiés pour toi, mon cher bon Hector : je ne sais pas comment cela se fait, mais maman croyait que j’allais te revoir au bout d’un ou deux mois : je l’ai désabusée sur ce point, et cette désillusion n’aura pas été sans lui faire de peine. Et