Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/41

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table. Il me sembla que je retrouvais presque un père et qu’auprès de lui je n’avais rien à craindre.

En effet, des deux années que j’ai passées dans sa maison, je n’ai gardé aucun souvenir pénible. Son affection pour moi ne s’est jamais démentie ; j’ai constamment trouvé en lui autant d’équité que de bonté ; et, lorsqu’à l’âge de onze ans, il fut décidé que j’entrerais au lycée Saint-Louis, M. Hallays-Dabot me donna un certificat si flatteur que je m’abstiendrai de le reproduire. J’ai regardé comme un devoir de faire ici acte de reconnaissance envers ce qu’il a été pour moi.


Les bons renseignements sous la protection desquels je quittais l’institution Hallays-Dabot avaient contribué à me faire obtenir un « quart de bourse » au lycée Saint-Louis. J’y entrai dans ces condi-