Page:Gourmont - Le Livre des masques, 1921.djvu/90

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sans doute malhabile, sans prétendre aux dons qu’il n’a pas, M. Herold s’est créé pour son plaisir et pour le nôtre une poésie de grâce et de pureté, de tendresse et de douceur.

Si l’on demandait tout au même poète, lequel répondrait ? L’essentiel est d’avoir un jardin, d’y mettre la bêche et d’y semer des graines ; les fleurs qui pousseront, œillets, violettes ou pivoines, auront leur prix et leur charme, selon l’heure ou selon la saison.