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Mercredi matin, 9 h., 18 mai 1887.


POURQUOI ne pas vous écrire un peu, mon amie, quand je ne puis vous voir. C’est encore un moyen de me rapprocher de vous, de passer des minutes avec vous, et après pourquoi ne pas vous envoyer mon écriture qui vous forcera de passer avec moi l’instant que votre sagesse me refuse ?

Ce que vous avez dit hier soir, il m’a bien fallu le comprendre, sinon l’admettre. Certainement cela me fera des intermittences pénibles, mais j’ai trop foi en vous pour m’abandonner à en souffrir sans cesse.