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elles ne sont pas élues et ne sont pas damnées :
la géhenne éternelle les ignore ; pourtant
les joies de l’éternel amour leur sont fermées.
Ainsi je vais, les yeux tristes et souriants,
les pieds cloués au sol, le front dans l’infini,
presque vivant, prêt à la vie, prêt au néant :
les tortures sont douces aux pieds de mon amie.
30 juin 1887.