toujours malade ou paresseux, a cependant terminé Saül que je préfère à sa Clytemnestre, que je préfère à tout ce qui a paru sur notre scène depuis un demi-siècle. J’attends avec bien de l’impatience la représentation de l’une ou l’autre de ces belles tragédies… Je désirerais vivement que Saül fût joué le premier ; cet ouvrage, entièrement original, sévère comme un drame germanique, révélerait du premier coup toute la hauteur de Soumet… » Et encore : « Soumet va être joué presque à la fois aux deux théâtres, c’est-à-dire qu’il va obtenir deux triomphes. Il a fait à son chef-d’œuvre, Saül de très beaux changements. Vous verrez, je vous promets que vous serez aussi heureux de la beauté de l’ouvrage que de l’auteur. Saül et Clytemnestre sont à mes yeux les deux plus belles tragédies de l’époque et ne le cèdent en rien aux chefs-d’œuvre de notre scène, en rien. »
Comment l’admirateur du Saül de Soumet (1822) devint-il l’auteur de Cromwell (1827), c’est ce que l’on n’a pas encore très bien expliqué.