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Page:Gourmont - Promenades littéraires, sér1, 1922.djvu/349

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mode de plantation, que nous avons nous-méme pratiqué sur une assez grande échelle et avec différentes essences (pin sylvestre, épicéa, sapin), nous a toujours très bien réussi, même dans les sols et aux expositions les plus défavorables. Nous pouvons donc la recommander avec confiance, en renvoyant le lecteur, pour plus amples détails, à l’article que nous avons publié sur ce sujet dans les Annales forestières, tome IV, p. 329[1]. »

Le chêne est un des arbres que l’on est le plus souvent obligé de transplanter, même dans les forêts cultivées selon la méthode naturelle. Cela tient à ce que la fructification du chêne, la glandée, est assez irrégulière ; lorsqu’elle se produit, on récolte le gland et on le sème sur pépinière, pour avoir du plant d’avance et pouvoir parer aux années de disette. Il arrive aussi que, dans les semis naturels, le chêne croissant beaucoup plus lentement que les essences tendres, se trouve étouffé. On est donc obligé de remplacer les petits chênes ainsi détruits par des plants de pépinière âgés de trois ou quatre ans et ayant ainsi une certaine avance de croissance sur les jeunes arbres qui les entourent. La

  1. Lorentz, Parade et Tassy, Cours élémenlaire de culture des bois, in-8°.