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Page:Gourmont - Promenades littéraires, sér3, 1924.djvu/217

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esprit dont les gens pieux n’aient tenté de salir les mœurs. Si l’on ajoute que l’imprudence et l’étourderie de Théophile rendaient vraisemblables les accusations les plus folles, on reconnaîtra que la machination des jésuites était assez bien montée. Elle ne réussit qu’à demi, cependant, et ce n’est qu’en effigie que le poète libertin fut brûlé en place de grève. En lisant Théophile, on se souviendra de es malheurs et on lui pardonnera quelques défaillances, en songeant aux tourments qut lui firent subir les bons pères pour la plus grande gloire de leur ordre.