Cette page a été validée par deux contributeurs.
Qu’elle est jeune ! Ses doigts se posent sur les touches.
Et les parfums d’avril sont devenus des chants.
Mots vides, autour d’elle expirez sur les bouches !
Un vol de blancs ramiers plane au loin sur les champs.
Il faudrait citer tout, car là encore tout se tient, s’enlace et se balance. La pièce est tirée d’un recueil appelé les Amants. Les amants ! Est-ce encore de la poésie parnassienne ! À peine, pour la forme seulement. En tout cas, c’est de l’émotion, c’est du désir. Par ces sentiments élémentaires, Léon Dierx échappe aux Grecs, aux Hébreux, aux Assyriens, et entre dans la poésie éternelle.