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Sidoine ouvrit les yeux :
— Ah ! tu es à moi, à moi seule, à moi, cria Coquerette en baisant effarée la trace de ses dents, je t’ai marqué à mon signe, tu m’appartiens. Je t’aime, Sidoine, je t’aime à mourir ! Ah ! je n’avais jamais senti rien de pareil !
Elle le souleva, le fit asseoir, se mit à ses pieds.
— Elle est morte, dit Sidoine, étourdi encore, mais revenu à lui-même, elle est morte, mais je l’aimerai éternellement.
— Et moi ? Et moi ?
Sidoine ne répondit pas.
— Et moi ? et moi ?
Sidoine la baisa doucement au front.
— Et moi ? Et moi ?
— Elle est morte ! dit Sidoine.
— Je mourrai, dit Coquerette.
— Pourquoi faire ? demanda Sidoine
— Pour être aimée, dit Coquerette.