Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/150

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— Oui, monsieur le marquis, je le dis dans cette unique intention.

— Cependant… il est vrai que je ne l’ai guère connu qu’au jeu. La dernière année de sa vie, je lui ai gagné, par parenthèse, cent mille francs.

— Gagné ! Gagné ! il faut s’entendre sur ce point.

— Que voulez-vous dire, chevalier ?… Mais je les crois loyalement gagnés…

— M. de Morghen a voulu vous les laisser gagner… Dites cela plutôt.

— Vous plaisantez ?

— Non, monsieur le marquis.

— Ceci, monsieur le chevalier, exige, vous en conviendrez, un éclaircissement que je vous prie de me donner.

— Plus tard.

— Soit, mais je le désire instamment.

— Vous l’aurez, c’est trop juste.