Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/177

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À ce moment-là seulement, Tancrède, qui était entré dans le salon de lady Glenmour comme un coup de vent, s’aperçut qu’il tenait à la main l’épée dont lord Glenmour venait de lui faire cadeau.

— Pardon, mylady… j’ai oublié de déposer cette arme dans le cabinet ; je ne sais comment j’ai pu avoir une pareille distraction…

— C’est que vous m’avez fait peur…

— Encore une fois, pardon, Madame, dit Tancrède en portant l’épée sur le divan…

— Il vous reste à m’apprendre, étourdi, pourquoi vous me cherchez avec tant d’empressement, et ces grands cris de mylady ! mylady !

— Je vais vous le dire, mylady… c’est que…

— Quelque malheur !

— Oh ! non.

— Mais, prenez garde ! vous allez éveiller