Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/196

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

question d’elle, de cette vieille comtesse, dans le courant de l’histoire que je vous raconte… Mais il est temps d’arracher ce malheureux à demi-mort d’effroi de l’atroce position où il se trouve…

— Vous allez donc vous montrer ?

— Non, mais me faire entendre, cela suffira. Il n’y a qu’un mouvement violent produit par une nouvelle crise qui le tirera de là.

Ayant ainsi prévenu son compagnon, le chevalier de Profondis se mit à crier dans la vaste solitude du Père-Lachaise. — Fouette tes chevaux ! Laubépin ! En avant, en avant ! appuie à droite, prends garde au fossé ! Houp ! houp ! houp ! Laubépin !

À ce cri, à ces mots sacramentels des cochers, Laubépin comme l’avait prévu le chevalier, fut saisi d’une nouvelle terreur qui le délivra de la première. Il retira convulsivement sa main de la bouche du cadavre, fran-