Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/289

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

beauté du samedi, de cette péronnelle qui se croit une Vénus deux. Monsieur Zéphirin, rendez donc justice à madame la comtesse.

— Elle est toute rendue, madame. C’est un devoir pour moi de chaque jour que de lui rendre cette justice, reprit M. Zéphirin.

— Chut ! petit vaurien.

— Mais prenez garde à mon ombrelle, monsieur Beaurémy ! Comme vous la tripottez… vous avez des mains de fer. Regardez si les fleurs de mon bonnet se maintiennent, monsieur Beaurémy.

— Oui, madame, elles se maintiennent.

— Comme vous êtes distrait, monsieur Beaurémy !

— Mais je réponds, madame, à toutes vos questions…

— Je vous dis une troisième fois que vous êtes distrait. Y a-t-il ici quelque Anglaise qui vous plaise, quelque souvenir des eaux de