Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/295

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c’est donc celui que nous venons de voir profaner le tombeau de sa maîtresse ?

— C’est celui-là même, et sa maîtresse est cette même comtesse de Martinier qui, à cet endroit de mon récit, cause avec la comtesse de Boulac.

— Continuez, je vous prie, monsieur le chevalier.

Le chevalier reprit aussitôt :

— La comtesse de Boulac avec un ton hypocrite releva ainsi l’observation de madame de Martinier.

— Il est bien jeune, cependant pour qu’on suppose… Il est bien jeune…

— C’est plus tendre, ma chère amie.

— Son mari est bien jeune aussi.

— Elle a deux jeunes, voilà tout. Et entre nous, chère madame Boulac, ça vaut mieux que deux vieux. Zéphirin, vous dormez ?

— Non… madame… je ne dors pas…