Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/95

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homme, l’autre celui d’une jeune fille. Regardez.

— En effet, dit le comte de Saint-Luc en se baissant et en écartant les herbes, elles sont presque invisibles. Pourquoi sont-elles là ?

— Ces trois tombes ne sont qu’une même histoire. Quant à celle-ci, reprit le chevalier De Profundis en sortant une clé de sa poche et en heurtant le couvercle de la tombe en marbre blanc, dont ils venaient de lire la longue et affectueuse inscription, quant à celle-ci, elle ne renferme personne.

— Personne ! dites-vous chevalier ? Ce tombeau serait vide ?

— Il l’a toujours été.

— Mais lady Glenmour, comtesse de Wisby ?

— Elle n’y est pas.

— Quoi ! elle n’a donc jamais été déposée dans cette tombe ?