Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/11

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un prétexte pour expliquer l’étrangeté de sa présence.

— Je mettais en ordre le cabinet de lord Glenmour.

— Je croyais que c’était la tâche de son valet de chambre.

— Sans doute, mylady ; mais je voulais moi-même cette fois, pour être sûre que le travail serait mieux fait…

— Vous étiez cependant sans lumière ?

— La bougie s’est éteinte comme mylady a ouvert la porte.

— C’est bien…

— Je me retire, mylady, ajouta, toujours confuse et tremblante, Paquerette, dont les joues flétries portaient l’empreinte d’une longue souffrance intérieure ; je vais attendre madame dans sa chambre pour l’aider à se déshabiller.

— Allez.