Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/141

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lady Glenmour qui, dans cette lettre, dit qu’elle veut mourir.

— Avez-vous oublié cette profonde mélancolie, cette tristesse qui vous ont, comme moi, si souvent effrayé ?

— Oh ! mais elle ne mourra pas, n’est-ce pas ? Oh ! non… nous l’empêcherons… vous l’empêcherez, docteur ?

Allons — je ne me trompais pas, pensa le docteur. — Un autre amour qui s’embrase ! — deux découvertes au lieu d’une ! — Pauvres enfants ! — Glenmour, murmura-t-il, je ne vous ai pas tout dit dans ma lettre !

— Rien d’étonnant, vous le voyez, reprit-il, à ce que lady Glenmour ait écrit cette lettre, où elle s’exprime peut-être en termes un peu durs, un peu injustes sur sir Caskil.

— Mais c’est cela même, riposta vivement Tancrède, qui me fait croire que c’est lady