Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/185

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d’elle sur la rampe de l’estrade. Les rieurs voulurent voir dans la chute de ce bouquet, l’intention spirituelle, chez lady Glenmour, de couronner ces étranges vainqueurs. On rit plus fort, on applaudit, on trépigna ; on les inonda de bouquets.

C’est alors que madame de Boulac dit en grinçant des dents à madame de Martinier : « La mylady nous devait beaucoup ; elle nous paiera le tout ensemble. »

Elle déchira avec colère un feuillet de son album, et l’envoya secrètement par son domestique à la dame isolée au voile noir ; sur ce feuillet étaient écrits ces mots au crayon : J’accepte votre proposition d’hier ; quand vous voudrez, maintenant.

Par déférence pour le corps auquel il appartenait, Tancrède, qui devait courir avec sir Caskil, parut en costume d’officier de marine. Seulement il avait remplacé le chapeau monté,