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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/244

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On voit que notre Allemand se formait de plus en plus ; il se perfectionnait le cœur et la main.

Quand il se trouvait à sec, il écrivait à son père, le brave baron, qui commençait à s’étonner pourtant que les livres coûtassent si cher en France, car il supposait dans sa naïveté teutonique que son fils dépensait tout son argent en achats de livres.

Le baron envoyait aussitôt de nouveaux ordres à son banquier à Paris et le major puisait comme auparavant.

Des joueurs honnêtes, le major descendit aux joueurs douteux, de ceux-ci aux grecs, sorte de joueurs très habiles à corriger les erreurs du sort, et ceux-ci non-seulement le dépouillèrent sans pitié, mais ils lui firent souscrire beaucoup de lettres de change.

Le grec, pour le dire en passant, est partout ; il y a le grec marquis, le grec de passage, le