Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/309

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terre, allait à pied dans la poussière d’une grande route.

Son malheur l’amusa beaucoup ; elle riait de toutes ses forces, quand sir Archibal Caskil criait à quelque coucou de Ville-d’Avray ou de Saint-Cloud : « Cocher ! y a-t-il de la place dans votre voiture ? » et que le cocher répondait : « Je n’en ai qu’une, mon bourgeois, et sur l’impériale ; vous serez en lapin tout là-haut ; mais on y est crânement bien. »

D’Auteuil, les deux naufragés se dirigèrent bravement sur Passy, toujours à pied. La course est bonne ; enfin, ce ne fut que très près de Passy qu’ils trouvèrent un fiacre où ils montèrent.

Quoique courbée de fatigue, quoique blanche de poussière et les joues de sueur, lady Glenmour était charmée de sa course au soleil et sur la grand’route, enchantée de la mésa-