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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/311

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heureux épanouissement ! Mais pour ne pas retomber, par le poids de l’habitude, au fond de ce marasme, il lui fallait constamment la verve, le bruit, l’entrain, le tapage de sir Archibald Caskil, dont la bizarrerie et la vulgarité lui plaisaient par-dessus tout.

Elle ne pouvait même plus se passer de lui maintenant dans ses voyages de Ville-d’Avray à Paris ; car, grâce à lui, à son entraînement, à ses intarissables conversations, ces déplacements étaient devenus des récréations vivantes, pleines d’intérêt, toujours nouvelles, à tel point agréables que lady Glenmour se prenait parfois à dire, en souvenir de la première journée : « Si l’essieu de la voiture pouvait casser, c’est que là-haut nous serions crânement bien en lapin, mon bourgeois. »

Pour éviter une de ces visites importunes qui vous accablent et qui sont si bien connues des gens retirés à la campagne, elle fut obligée