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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/53

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plus beau, dit sir Caskil en montrant l’échiquier brisé. Vous aviez assez joué ce soir, je présume. À propos, de quoi parliez-vous quand, j’ai troublé vos seigneuries ? Peut-on le savoir, si ce n’est pas trop hardi ?

— En effet, murmura Tancrède, il est temps de faire de la réserve…

De la colère, lady Glenmour était passée à la surprise, et de la surprise à une espèce de demi-gaîté, en voyant sir Caskil apporter la tempête amusante de son caractère au milieu du silence claustral du château.

— Reprenez donc le fil de votre conversation, charmante amie de mon meilleur ami, continua Caskil en prenant avec familiarité les deux mains de lady Glenmour.

Tancrède ne vit pas d’un œil tranquille cette nouvelle privauté. Il poussa un soupir.

— Qu’avez-vous ? lui dit tout bas le doc-