Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/60

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Admirable ! s’écria Patrick désarmé par le rire.

Lady Glenmour riait aussi de bon cœur.

— Du reste, reprit Caskil, depuis longtemps je professe cette opinion sur une foule de pays trop vantés, quoique je n’aie pas plus de trente-deux ans ; je l’ai exprimée plusieurs fois à notre cher Glenmour… À propos, où est-il ?

— Il est temps de le demander, pensa lady Glenmour.

— À Londres, monsieur.

— Pour longtemps ?

— Quinze jours encore peut-être.

— Eh bien ! je l’attendrai. Quand vous lui écrirez, milady, dites-lui que Caskil est chez lui ; cela suffira. Mais d’ici à son heureux retour, je ne serai pas fâché, je l’avoue, de prendre quelque chose…

— Ah ! mon Dieu ! j’avais en effet oublié de