Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— C’est à ne pas y croire, n’est-ce pas, milady ?

— Le parquet où nous sommes est couvert d’une natte des Indes, et vous êtes assise en ce moment, vous, milady, sur un siége pliant en damas cerise, et vous, sir Caskil, vous êtes debout près de l’échelle par où nous venons de descendre.

— Pas une erreur ! s’écria lady Glenmour en pressant avec une affection filiale la main du docteur Patrick.

— Par mon âme ! dit le comte de Madoc ou le prétendu sir Archibald Caskil, je donnerais mes deux yeux, qui y voient assez clair, Dieu merci ! pour votre cécité.

— Elle devient de jour en jour meilleure, en effet, répondit Patrick en riant, et je n’aurais qu’un seul regret maintenant, ce serait de la perdre.

Jusqu’ici sir Caskil ne s’était pas trop livré