Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/12

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— Non, je vais plus loin, mylady, un peu plus loin, cette fois.

— Vous serez cependant de retour au château avant minuit ?

— Je ne le pense pas… car je vais d’abord joindre quelques amis qui m’attendent sur les boulevards, et de là je monterai en chaise de poste…

— En chaise de poste !… quelle idée !…

— Oui, mylady, en chaise de poste pour Marseille.

— Pour Marseille, dites-vous ?

— Oui, mylady, je vais en Chine.

— En ?…

Lady Glenmour fut dans l’impossibilité d’achever sa phrase d’étonnement.

— C’est comme je vous le dis, mylady, je vais en Chine, où je dois être rendu en cent quarante-quatre mille minutes ou deux mille