Aller au contenu

Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/135

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Faut-il vous attendre ?

— Oui… seulement…

— Quoi ?

— Je n’ai pas dîné, et je ne sais comment vous donner à dîner ; mon père…

— Eh bien ! tandis que vous vous ferez habiller, je vais envoyer commander un dîner au café de Paris ; nous dînerons ici quand vous serez prête.

— Du vin de champagne frappé surtout.

— Nous en aurons.

— Et du café très fort pour remonter la fibre.

— Soyez tranquille.

Mousseline se déshabilla lestement tout en causant avec le comte de Madoc. Ses cheveux se dénouèrent, sa robe quittait ses épaules ; elle sonnait ses femmes de chambre…

— À propos, demanda-t-elle, que faudra-t-il que je fasse aux Italiens ?