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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/140

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montant, toute parée, en voiture, pour aller aux Italiens, entre Tancrède et sir Archibald Caskil.

— C’est vous qui avez voulu me conduire aux Italiens, ne l’oubliez pas, disait sir Caskil à lady Glenmour pendant le trajet de l’hôtel au théâtre ; vous avez entraîné l’ours hors de sa tanière ; et puis, se penchant vers Tancrède, il ajoutait tout bas : — Il est convenu, cher Tancrède, que nous ne dirons pas à lady Glenmour que son mari nous a chargés de veiller de près sur elle, par crainte de ce comte de Madoc.

— C’est parfaitement convenu, repartit Tancrède, et ironiquement il pensa : Ce jeune homme ne se guérira donc jamais de sa naïveté ?

Quand lady Glenmour et ses deux jeunes cavaliers entrèrent dans leur loge, le spectacle était commencé depuis une demi-heure.