Aller au contenu

Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/150

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

gie… S’en aller, c’était le meilleur moyen de raviver le scandale.

— Oh ! oui, allons-nous-en, répondit lady Glenmour, la chaleur m’incommode… j’ai besoin d’air…

— C’est moi, pensa Tancrède, qui suis cause de l’indisposition qu’elle éprouve ; j’aurai été trop hardi, trop imprudent… Oh ! quelle maladresse !

Ils quittèrent aussitôt le spectacle pour rentrer bien vite à l’hôtel.

Lady Glenmour se retira à l’instant même dans ses appartements.

— Je ne me trompais pas, se redit Tancrède, mon imprudence lui a déplu ; elle en a été blessée, offensée peut-être… J’ai tout perdu…

Un moment après, le comte de Madoc, qui ne perdait pas Tancrède de vue, s’approcha de lui et lui dit :