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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/196

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— Levez-vous !… je vous dis qu’on vient !

— Que m’importe !

— Tancrède !…

— Répétez-moi cet aveu !

— Tancrède ! Tancrède ! vous voulez me compromettre !…

— Moi ?

— On approche ! oh ! levez-vous ! levez-vous ! Voulez-vous donc me perdre ?…

— Oui !… et me perdre avec vous…

— Eh bien ! vous l’exigez ? Mais on vient… on vient !…

— Non, je resterai à cette place…

— Je vous aime ! eh bien ! je vous aime !…

Tancrède était déjà debout ; un domestique entra et lui remit une lettre.