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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/319

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— Une troisième balle, reprit lord Glenmour.

Même écho.

Même répétition dans le caveau funèbre.

Le comte de Madoc chargea ensuite sa carabine, en observant les mêmes temps de repos, pour que tout se passât avec honneur et loyauté ; puis il dit :

— Mylord, comptez les pas.

— Je veux bien. Un ! deux ! trois ! quatre ! cinq !

— Mylord !… cria Madoc, j’ai entendu !…

— Qu’avez-vous entendu ? demanda avec impassibilité lord Glenmour.

— Un bruit quelque part… près d’ici… dans ce caveau… comme un cri étouffé… comme un soupir…

— Votre imagination, comte, est seule cause…