Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/41

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— Non ! oh non ! vous dis-je, Tancrède.

— Elle ne se plaît qu’avec lui ; il fait le bonheur de sa solitude…

— Mais il n’est plus au château, il n’est plus ici, il est parti, vous le savez, disait lady Glenmour sur les lèvres de Tancrède, comme si celui-ci pouvait l’entendre.

— Ils vont toujours ensemble à Paris…

— Sa jalousie vient de là, pensa lady Glenmour ; de nos voyages… Il a tout vu…

— Ainsi, mylord, cet homme qui est l’ennemi de votre bonheur, elle l’aime plus que moi, plus que vous…

— Oh ! non ! cela n’est pas !… appuya lady Glenmour effarée et entr’ouvrant le rideau pour s’assurer que personne n’écoutait.

— Et voilà pourquoi je meurs, mylord… C’est ce qui me tue ; la jalousie…

— Tancrède, s’écria lady Glenmour, ne