Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/7

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nima à l’excès ; les pesanteurs de tête reparurent, au grand effroi du docteur Patrick, qui pourtant ne constata pas d’altération sensible dans le pouls. Il exigea qu’on veillât le malade comme au commencement de la maladie. Il connaissait la perfidie des rechutes. Lady Glenmour voulut veiller jusqu’à minuit ; de minuit au matin, Paquerette la remplacerait.

Dès huit heures du soir, lady Glenmour s’installa près du lit de Tancrède, et commença la veillée en compagnie du docteur Patrick.

Maracaïbo, qui, la nuit venue, ne quittait pas les pieds adorés de sa chère maîtresse, s’était accroupi en rond à deux pas du fauteuil, et de là il dardait deux rayons d’ambre jaune sur le malade.

L’orang-outang le respectait beaucoup depuis qu’il gardait le lit, car il avait l’habitude de ne jamais le laisser en repos lorsqu’il était