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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/88

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les yeux. Mais Tancrède souffle sur la lampe. Tout tombe et s’évanouit dans une obscurité profonde.

— Qui est là ? demande en sursaut lady Glenmour.

— Mais qui est là ? répète-t-elle avec effroi. Oh ! mon Dieu ! il y a quelqu’un ici…

Elle sonne.

— Venez, Paquerette ! accourez !

Paquerette vient, une lampe à la main.

— Qu’y a-t-il, madame ?

— J’ai entendu du bruit dans la chambre… j’ai eu peur… regardez bien… cherchez…

— Il n’y a rien ; mais je ne vois rien, madame, dit Pâquerette, après avoir parcouru la chambre en tous sens. Maracaïbo est couché à vos pieds.

— Allons, c’est que j’aurai rêvé. C’est bien. Allez vous coucher, Pâquerette.

Voici ce que se dit Tancrède quand il fut