d’ailleurs, cette réconciliation. Il n’y aura plus d’amour, plus d’intimité entre eux, c’est vrai, mais c’est à cause de cela même, c’est parce que Georges vivra comme un étranger auprès d’elle, qu’il ne se sentira plus le droit, par délicatesse, de distraire, fût-ce la plus faible partie de ses revenus, en faveur de…
— Je vous répète, monsieur de Fabry, que je n’attends rien de lui ni de personne…
— Ni de personne ?
— Il ne me faut rien.
— Pardon, madame, il vous faut beaucoup.
— Je ne vous comprends pas, monsieur de Fabry.
— Il vous faudra dépenser dix mille francs par an pour son entretien et pour son éducation jusqu’à ce qu’il ait vingt ans.
— De qui parlez-vous ?
Fabry, après un sourire d’assurance souveraine :
— À vingt ans, il faudra que vous lui achetiez une charge d’agent de change ou d’avoué. Aujourd’hui, ce n’est pas moins de cinq cent mille francs.