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Page:Gozlan - Les martyrs inconnus, 1866.djvu/226

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— Oui, je venais pour les régates, mais, comme vous dites, trop tard ! Que voulez-vous !

— Elles finissent à l’instant. Les embarcations vont rentrer.

— Dédommagez-moi de ce contre-temps, cher Fabry.

— De grand cœur !

— Vous êtes charmant, Fabry.

— Pour vous, que ne ferais-je pas !… Que désirez-vous ?

— J’ai quelques minutes à moi.

— Eh bien ?

— Allons les passer ensemble au tir aux pigeons dans le parc d’Asnières ; voulez-vous ?

Fabry ne comprit pas tout de suite.

— Au tir aux pigeons ?…

— Oui… Vous savez, il faut être deux pour que la partie soit intéressante.