Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/13

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sances coloniales, on n’a pas composé de plaidoyers inutiles en faveur des Nègres, par la même raison qu’avant l’Anglais Hartlib, on n’écrivoit pas sur l’agriculture de la Belgique, où la supériorité des méthodes et des procédés agronomiques suppléoit aux livres.

Si l’on censuroit dans cette liste l’insertion de certains noms que la vertu n’inscrit pas dans ses fastes, on répondroit que, sans vouloir atténuer les torts des individus, on ne les présente ici que sous le point de vue relatif à leurs efforts pour l’amélioration du sort des Noirs ; et sur cet article même, on est loin de leur attribuer un égal degré de mérite et de talent. Il est affligeant qu’on ne puisse appliquer à tous une maxime du poëte Churchil, en disant qu’ils ont le cœur aussi pur que leur cause est légitime. Chacun reste maître d’exercer sa justice, en repoussant ces écrivains dans la classe malheureusement si nombreuse