noire que celle des Négresses d’Angola. Ce phénomène vérifié par le Cat, est confirmé par Camper, comme témoin oculaire[1]. Cependant Hunter soutient que quand la race d’un animal blanchit, c’est une preuve de dégénération. Mais s’ensuit-il que dans l’espèce humaine la variété blanche soit dégénérée ? Ou faut-il, au contraire, avec le docteur Rush, dire que la couleur des Nègres est le résultat d’une léproserie héréditaire ? Il s’appuie du chimiste Beddoes, qui avoit presque blanchi la main d’un Africain, par une immersion dans l’acide muriatique oxigéné[2]. Un journaliste propose, en ricanant, d’envoyer en Afrique des compagnies de blanchisseurs[3]. Cette plaisanterie, inutile pour éclaircir la question, est inconvenante quand il s’agit d’un homme distingué comme le docteur Rush.
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