Page:Grégoire de Nazianze - Éloge funèbre de Césaire, 1853.djvu/24

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sonne (il ne nous appartient pas de vanter ces qualités, que d’autres cependant jugent assez importantes), je poursuivrai mon récit, et viendrai à ce qu’il me serait difficile de taire, quand même je le voudrais.

VI. Nourris et élevés dans de tels principes, quand nous nous fûmes suffisamment exercés dans les sciences que l’on enseigne ici, et l’on ne saurait dire combien Césaire était au-dessus de tous les autres par la rapidité et l’élévation de son intelligence (ah ! comment ne pas verser des larmes à ces souvenirs ? comment empêcher l’émotion de démentir cette résignation que j’ai promise ?) ; enfin, quand vint le moment de quitter notre pays, pour la première fois nous nous séparâmes l’un de l’autre : moi, épris de l’art oratoire, je m’arrêtai dans les écoles de la Palestine, florissantes à cette époque ; pour lui, il se