Page:Grégoire de Nysse - Homélie contre les usuriers, 1853.djvu/52

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assez fidèle de sa bourse, ni enfant, ni esclave, ni banquier, ni sceau, ni clé ; mais il pratiquait des trous dans les murailles pour y enfouir son or, et les recouvrant de plâtre, il gardait son trésor ignoré de tous, changeant sans cesse de cachettes et de murs, et parvenant à force d’adresse à tromper tous les regards. Il quitta soudainement cette vie, sans avoir révélé à aucun de ses proches le lieu où son or était enfoui. On l’enterra, lui qui avait si bien réussi à cacher son trésor ; ses enfants, qui comptaient tenir le premier rang dans la ville, grâce à leur richesse, cherchèrent de tous côtés, s’interrogèrent les uns les autres, questionnèrent les domestiques, bouleversèrent les maisons, creusèrent les murs, visitèrent les demeures de leurs voisins et de leurs connaissances ; bref, après avoir, comme dit le proverbe, remué toute pierre, ils ne trouvèrent pas