Page:Graetz - Histoire des Juifs, A. Lévy, tome 1.djvu/292

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NOTES JUSTIFICATIVES

Page 18. Ils adressèrent leurs hommages au dieu-taureau Apis, qu'ils appelaient Abir.

Le mot Abir veut dire en hébreu taureau, puissant et Dieu. Il répond à l’Apis égyptien, qui était adoré comme divinité. Cf. Jérémie, 46, où le mot Abîr-echa signifie : ton Apis, ton dieu-taureau. C’est parce qu’une partie des Israélites étaient habitués an culte d’Apis, que Jéroboam a pu instaurer plus tard celui du taureau ou du veau.

Page 23. La « Mer des Roseaux » qu’ont traversée les Israétites ne peut avoir été la pointe de la mer Rouge (golfe d’Akabah), ni le golfe de Suez. qu’on ne peut jamais passer à pied sec, même a la marée basse. Le passage doit s’être effectué plutôt par cette partie sablonneuse de la mer qui porte le nom de Mer des Crocodiles (en arabe Behr el Timseh) et qui est aujourd’hui reliée au canal de Suez.

Page 36. L’égoîsme et la dureté de la tribu d’ÉphraIm donnent en grande partie la clef de l’histoire ultérieure d’Israël jusqu’à la chute de Samarie. Le Psaume 78, particulièrement dans les versets 9 et suivants, et verset 67, rejette sur l’indocilité de cette tribu toute la faute des péchés des Israélites après l’entrée dans te pays de Canaan. L’égoïsme des tribus d’Éphraïm et de Manassé (les deux n’en faisaient qu’une) apparaît nettement dans Josué, 17, 14 et suiv. Osée (4, 17 et suiv.) représente Éphraïm comme le séducteur le plus pernicieux et comme un artisan de malheurs. Ainsi s’expliquent fort aisément le récit de l’époque des Juges (Juges, 8, 12), la rébellion de Jéroboam sous Salomon (Rois I, 11, 28 et suiv.) et le schisme (Rois, 12).

Page 53. — ... Et avec la ville (de Silo) ils (les Philistins) détruisirent ...

La destruction de la métropole religieuse de Silo n’est pas racontée dans