Page:Graetz - Histoire des Juifs, A. Lévy, tome 2.djvu/414

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[21-22] Le fait du repeuplement de Jérusalem résulte de Néhémie, XI et de I Chroniques IX, sqq.

[24] Les personnages énumérés Néhémie, X, ne sont autres, suivant une tradition (Midrasch Ruth, ch. III), que des membres de la Grande Assemblée. Comparez Kérem chémed, V, p. 68.

[26] Le fait raconté dans Néhémie, XIII, 88 : que Néhémie bannit de Jérusalem un descendant du grand prêtre Joïada, pour avoir épousé une fille de Sanballat, est complété par Josèphe (Antiquités, XI, 7, 2 ; 8, 2), qui nous apprend que ce prêtre s'appelait Manassé, et la femme qu'il épousa, Nikaso. — Ce Manassé fut le premier prêtre des Samaritains.

[27-28] L'annonce de l'arrivée d'un maître sévère (Malachie, III) ne peut viser que Néhémie.

Note [58] Dans Josèphe (Antiquités, XII, 2, 5 ; 4, 1) le premier Oniade de ce nom de Siméon est dit le Juste. Pareillement, le Siméon cité avec éloge par Sirach à la fin de son livre est qualifié le Pieux dans sa version syriaque. Les sources talmudiques donnent le même nom de Siméon le Juste au grand prêtre qui aurait eu une entrevue avec Alexandre. Il est donc indubitable que ce qui est dit de ce Siméon se rapporte à Siméon Ier. C'est pure fantaisie de le rapporter à Siméon II (vers 200), et pur entêtement de le soutenir. Un détail qui milite pour Siméon Ier, c'est-à-dire pour les premiers temps de l'empire macédonien, c'est le nom d'Antigone donné à un de ses disciples, évidemment en l'honneur du capitaine d'Alexandre, du général victorieux qui portait ce nom. Il y eut, du reste, sous Agrippa Ier un autre grand prêtre appelé Siméon le Juste et surnommé Kantherus.

Note [1] C'est certainement avec le concours des eunuques judéens de la cour de Babylone que les exilés ont obtenu la permission de retourner dans leur patrie. Sur l'attachement des eunuques (Sarisim) au judaïsme, voir Isaïe, 56, 3-4 et suiv., et Rois II, 20, 18.

Note [133] Les sources helléniques et talmudiques s'accordent à placer la version grecque du Pentateuque sous un Ptolémée, qui en aurait été le promoteur. On ne voit que Ptolémée VI, Philométor, qui ait témoigné un véritable intérêt pour les Judéens et le judaïsme ; rien de pareil chez Ptolémée II Philadelphe. La lettre d'Aristée, qui place la traduction sous ce dernier roi,


4M NOTES JUSTIFICATIVES.

Pages 21-22. Le fait du repeuplement de Jérusalem résulte de J~A~nM XI et.de 1 CAron. IX,

Page 24. Les personnages énumérés ~&~m. X ne sont autres, suivant une tradition (Mt<~<McA RM<&, eh. DI), que des membres de la « Grande Assemblée Comp. &<reot cA~eef, V, p. 68.

Page 26. Le fait raconté dans ~M<M. XII !, 28 que Néhémie bannit de Jérusalem un descendant du grand prêtre Joîada, pour avoir épousé une ClIe de Sanballat, est complété par Josèphe (Ant. XI, 7, 2 8,1), qui noos apprend que ce prêtre s’appelait JVenoM~, et la femme quTt épousa, MtsM. – Ce Manassé fut le premier prêtre des Samaritains.

Pages 27-28. – L’annonce de l’arrivée d’un maître sévère (Malach. 111) ne peut viser que Néhémîe.

Page 58. Dans Josèphe (~. XII, s 4, i), le premier Oniade de ce nom de SfmAMt est dit « le Juste Pareillement, le Siméon cité avec éloge par Sîrach a la fin de son livre est quaMe le Pieox » dans sa version syriaque. Les sources tahnudiques donnent le même nom de~ SMnAMt Jute au grand prêtre qui aurait eu une entrevue avec Alexandre. Il est donc indubitable que ce qui est dit de ce Siméon se rapporte à Siméon f. C’est pure fantaisie de le rapporter à Siméon n (vers MC), et pur entètement de le soutenir. Un détail qui milite pour Siméon I* c’est-à-dire pour tes premiers temps de l’empire macédonien, c’est le nom d’Jt(<~o<M donné à un de ses disciples, évidemment en l’honneur du capitaine d’Alexandre, du général victorieox qui portait ce nom.

H y eut, du reste, sous Agrippa Ier, un autre grand prêtre appelé Siméon le Juste et surnommé J~g ;<Aer«t.

Page 82. n est dit dans le If* livre des Maccabées (IV, 19-M) que Jason envoya des messagers à Tyr avec des présents, à l’occasion des jeux quinquennaux célébrés dans cette ville. Il ne peut être question que des jeux olympiques, comme le remarque Hugo Grotius, et ceux-ci eurent lien sous le pontincat de Jason, l’an iN, qui coïncidait avec une olympiade.

Page 98. Tout le monde reconnaît autoucd’hai que le livre de Daniel a été composé a l’époque des persécutions d’Antiochus Épiphane. Josèphe aussi et même le Talmud rapportent à cet Antiochus les allusions apocalyptiques de ce livre.

Page M3. Les sources helléniques et talmudiques s’accordent à placer la version grecque du Pentatenque sous un Ptolémée, qui en aurait été le promoteur. On ne voit que Ptolémée VI, PA~iMM~or, qui ait témoigné un véritable intérêt pour les Judéeas et le judaïsme rien de pareil chez Ptolémée II Philadelphe. La lettre d’Aristée, qui place h traduction sous ce dernier roi,