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11-17. DÉLIVRANCE DE CINQ CHRÉTIENS.

ton dieu, montre-moi où est le mort. » Le païen dit : « Que veux-tu au mort ? » Le saint dit : « Peut-être n’est-il pas mort. » (Le païen) se mit à rire de lui et dit : « Voilà deux jours qu’il est mort et toi tu dis qu’il n’est pas mort ! » Tandis qu’ils parlaient ensemble, on apporta ce païen devant eux au milieu du théâtre pour l’ensevelir. Le païen lui dit : « Voilà ce mort dont tu dis qu’il n’est pas mort ; ils veulent l’ensevelir. » Le saint courut près du lit de ce mort et il dit à ceux qui le portaient : « Je vous adjure par vos dieux de déposer ici le lit de ce mort. » Les païens lui obéirent ; ils déposèrent le lit et ils dirent : « Que veut faire celui-là à ce mort ? » Le saint s’agenouilla pour prier et dit : « Notre Seigneur Jésus-Christ qui as été crucifié par les Juifs à Jérusalem et qui as ressuscité le troisième jour, ressuscite ce païen, afin qu’on sache que tu es le vrai Dieu. » En entendant cela, les païens se mirent à rire de lui et dirent : « Au nom de celui qui a été crucifié, tu veux ressusciter un mort. » Lorsque le saint eut terminé sa prière, il s’approcha du mort et il lui dit : « Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, je te le dis, lève-toi, et dis en vérité qui t’a tué, afin que ces chrétiens qui ne sont pas coupables, ne meurent pas. » Et aussitôt le mort se leva.

17. À cette vue les païens furent saisis d’effroi et d’admiration ; ils se